• Histoire et patrimoine de Lafitte-sur-Lot

    Histoire, à propos

    Lafitte-sur-Lot est un petit village du sud ouest de la France. Le village est situé dans le département du Lot-et-Garonne en région Aquitaine. Le village de Lafitte-sur-Lot appartient à l’arrondissement de Marmande et au canton de Tonneins. Le code postal du village de Lafitte-sur-Lot est le 47320.
    La commune s’étend sur 16 km² et compte 830 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 48,8 habitants par km², Lafitte-sur-Lot a connu une nette hausse de 12,1% de sa population par rapport à 1999.

    Les villes et villages proches de Lafitte-sur-Lot sont : Bourran (47320) à 3.26 km, Granges-sur-Lot (47260) à 3.66 km, Saint-Sardos (47360) à 3.79 km, Lacépède (47360) à 4.18 km, Clairac (47320) à 4.18 km.Lafitte-sur-Lot est situé à 22 km au Nord-Ouest d’Agen la plus grande ville des environs.

    Située à 36 mètres d’altitude, la rivière le lot et le ruisseau Salabert sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Lafitte-sur-Lot.

    Circuit de randonnée


    https://rando.tourisme-lotetgaronne.com/?fbclid=IwAR1eY3JfEuSajKPBfRzASxgBJ-bnDRmGhiOXtQQp0Ro7g5C95D4XjuZr_2Y

    Patrimoine

    Le Château Saint-Sauveur

    Un petit logis de style Renaissance de plan rectangulaire dont l’étage est desservi par une tour d’escalier polygonal à demi hors-œuvre a été construit dans la première moitié du XVIe siècle. Des fresques décoraient l’intérieur d’une pièce du premier étage et la hotte de la cheminée (Adoration des mages) d’inspiration italianisante.

    Par leur style, elles ont dû être peintes après 1506-1510 car la sainte Anne peinte dans l’Adoration des mages rappelle le tableau La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne de Léonard de Vinci. Les fresques ont dû être badigeonnées quand le village est devenu protestant, vers 1560. Le château devait être occupé par une famille protestante.

    Le château n’est cité qu’au XVIIe siècle quand il sert de cantonnement pour les dragons envoyés contre les protestants.

    Une aile a été construite au XVIIe ou XVIIIe siècle au nord du corps de logis Renaissance. Un autre corps de logis a été ajouté dans le prolongement vers le nord du corps de logis principal.

    Le pigeonnier a été ajouté au manoir originel.

    Les baies ont été remaniées dans les années 1950 en dénaturant le logis Renaissance.

    En 1955, mise au jour de peintures murales d’inspiration italianisante (Adoration des Mages).

    Le logis Renaissance avec sa tour d’escalier a été inscrit au titre des monuments historiques le 13 janvier 2000

    Le Pont de Roussanes

    Il reste cinq ponts suspendus dans le Lot-et-Garonne parmi lesquels le pont de Roussanes construit en 1841, dont le platelage et les câbles ont été remplacés en 2009. Malgré ses nouveaux câbles et son platelage en métal, cet ouvrage d’art, voie unique de 185 mètres de long, ne se traverse toujours qu’à 15 km/heure, les 3,5 tonnes et plus étant proscrits.

    Le Château de poudepé

    Le toponyme de Poudapey figure sur la carte de Cassini. Un plan du chemin de Villeneuve à Clairac, exécuté dans la 2e moitié du XVIIIe siècle, représente le château de Poudapey selon un plan masse en U qu’il conserve aujourd’hui. Deux ailes de communs en rez-de-chaussée (interrompues par un pigeonnier) sont en retour sur l’élévation antérieure du logis. Une clôture en maçonnerie ferme la cour ainsi formée. Le logis est bâti en moellon couvert d’un enduit. Le toit à longs pans brisés est couvert de tuiles creuses. L’élévation antérieure comprend 7 travées percées de fenêtres en arc segmentaire, sur la travée centrale, la porte en arc segmentaire est encadrée de pilastres plats. L’élévation postérieure du corps de logis principal est orientée vers le Lot. Elle est composée de sept travées et flanquée aux angles de deux pavillons carrés couverts d’ardoise. Des lucarnes à frontons-pignons éclairent l’étage de comble. Les pigeonniers ont des toits en pavillon couverts de tuiles plates.

    Le château de Poudepé 47320 Lafitte-sur-Lot, propriété privée, ne se visite pas.

    L’Église Saint-Sauveur

    Lorsque Henri IV fait don des bénéfices de l’abbaye de Clairac à Saint-Jean-de-Latran, l’église Saint-Sauveur devient rattachée à Clairac et à son destin. Deux vestiges en attestent l’authenticité : l’inscription de la cloche « Très Sainte Église de Latran 1609 » et un médaillon très abîmé, au-dessus du portail, représentant la tiare pontificale. Le village est mentionné comme castrum en 1271. Le centre en paraît être l’église, autrefois isolée dans un vaste enclos bordé de maisons formant un demi-cercle au sud, sur le chemin de Clairac à Villeneuve. L’église Saint-Sauveur reconstruite après la guerre de Cent ans est à l’abandon à la fin du XVIe siècle, la paroisse étant massivement passée à la Réforme. Remise en état aux XVIIe et XVIIIe siècles, elle a fait l’objet d’une restauration extérieure en 1998-2000.

    Le Lavoir

    Le Pigeonnier

    Le Temple protestant

    En 1575, les protestants sont majoritaires à Lafitte. En 1683, la fermeture et la démolition du temple ainsi que l’interdiction pour le pasteur d’exercer son ministère, sous peine de mort, tombent comme autant de couperets. Il est à noter cependant que le curé de Lafitte s’indigne ouvertement contre les persécutions faites aux protestants. Il sera mis à l’index par sa hiérarchie, mis au ban de sa paroisse et enfermé au château de Lourdes. Le temple, lui, sera reconstruit en 1805. D’après certains, il semble que ce soit l’un des plus anciens temples du département.

    La Halle